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Matthias ♥ Parce que je m'ennuie et que je veux une fiche avec la tronche de mon bébé dessus ♥
burn the bitch down, I never will cross that bridge again
MrouMrou
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MrouMrou
burn the bitch down, I never will cross that bridge again



16.02.14 15:57
(c) Livia • ft. Koujaku from: DRAMAtical Murder

profil

nom : Stockton
prénom(s) : Matthias
âge ; date de naissance : 29 ans ; 16 juillet 2184
sexe : Masculin
nationalité ; origines : américain ; incertaines
statut civil : Célibataire
métier : Chômeur ; Chef du gang (?)
groupe : Evolve


background


« Même quand la blessure guérit, la cicatrice demeure. »
Publius Syrus

On dit que les cicatrices d'un homme raconte une histoire : son histoire. Celles de Matthias sont une véritable porte ouverte vers ce qu'il a été autrefois, une ouverture béante vers l'homme qu'il a un jour été et qui n'est plus qu'un souvenir aujourd'hui. Elles sont indénombrables, jonchant son corps comme les corps jonchent un champ de bataille ; sans ordre et sans logiques, elles trônent et narguent ceux qui osent lever les yeux vers elles ; certaines sont invisibles, dissimulées sous l'encre de ses tatouages, désormais cachées au reste du monde - ce monde qui n'a pas, plus le droit de poser les yeux sur lui sans sentir la bile amère de la culpabilité. Après tout, c'est ce que la société est devenue qui a fait de lui l'homme qu'il est, avec son lot de ressentiment et de colère.

Matthias est des nombreux enfants abandonnés, victime de parents absents ou inexistants. Lui-même suppose sans mal que sa mère l'a abandonné après une naissance dans un centre d'accueil, le déposant au seuil d'une église pour faire bonne mesure. La notion de parents a donc toujours été quelque chose de particulièrement flou pour le garçon qui n'a jamais rien connu d'autres que la sévérité du père supérieur et les remontrances des autres prêtres. Mais ce n'était pas en somme une enfance malheureuse - il avait de quoi manger tous les jours, un endroit où dormir, quelque part où apprendre à lire et à écrire. Les cicatrices sur ses mains et celle sur son visage viennent de cette époque : trop turbulent au goût des adultes, il était rare qu'un jour se passe sans qu'il ne se blesse ; d'une avide curiosité jointe à un caractère ombrageux, sa plus grande aventure restait d'aller explorer seul « l'entre-deux », cette bande circulaire ceignant le centre-ville et la périphérie où s'entassent les plus basses classes de la population. Échapper à la surveillance de ceux chargés de les surveiller n'était jamais quelque chose d'extrêmement compliqué - après tout, il connaissait les lieux comme sa poche et sa stature d'enfant malingre se glissait dans les plus étroits recoins sans efforts apparents.

Il avait suffit d'un rien - un vieil immeuble délaissé tombant en ruine, un plancher éventré par la moisissure. La chute, quoique peu violente en soit, se solda par une cheville tordue, des échardes absolument partout sur les mains et un visage en sang. Une fois de retour à l'église et ses blessures désinfectées, l'évidence se posa - les cicatrices resteraient indéniablement visibles, certaines ayant nécessité quelques points de suture, prodigués par un médecin à domicile. Pourtant, cette aventure ne lui ôta jamais le goût de se dépasser et de prendre des risques, l'enfant se mêlant volontiers aux hordes de gamins en guenilles, ces gosses si différents de ceux qui l'entouraient à l'orphelinat de l'église. Des enfants qui trainaient dans l'entre-deux, parfois avec d'autres plus vieux qui les initiaient à leurs menus larcins et leurs jeux dangereux. Il y passait parfois sa journée entière, finissant toujours par discrètement rentrer à l'église pour le repas du soir afin de ne pas éveiller les soupçons du père supérieur.

Les années passèrent sans ralentir et Matthias devint rapidement hors de contrôle, passant d'une enfance calme - si on excluait les différentes escapades se soldant par des égratignures la plus grande partie du temps - à une adolescence rebelle, en totale contradiction avec ce que les adultes avaient tenté de lui inculquer. Il se sentait étouffer dans ces murs, cette église et ces vieilles pierres ; le mur et ce qui se trouvait au-delà exerçait une attraction de plus en plus incontrôlable pour le garçon qui finit par s'enfuir de l'orphelinat qui lui avait donné un nom et un prénom, qui lui avait offert un toit et une éducation. Âgé de quatorze ans à peine, il ne connaissait rien au monde extérieur et à la réalité de la ville - partager les journées des enfants de l'entre-deux ne voulait pas dire vivre leur quotidien et ça, il le découvrit le premier soir hors de l'église.

Alors que les autres avaient un endroit où rentrer, lui n'avait plus nulle part où aller : il avait laissé l'église et les pères derrière lui, plus rien ne l'y attendait - du moins, dans sa tête. Lui qui pensait que la vie hors des vieux murs de pierres coulerait de source, il se retrouva face à ses premiers démons : le froid et la solitude, le vent et la peur. La peur glaçante, insidieuse. Celle qui s'infiltrait à travers le tissu de son pull, qui venait enserrer son cœur et lui susurrer ses tentations à l'oreille - mais trop fier pour les écouter et succomber, il préféra s'entêter, se roulant un peu plus en boule dans la ruelle où il avait trouvé refuge. Le réveil fut douloureux - une main sur son épaule qui le secouait, une gifle sur sa joue bleuie par le froid. Et devant lui un visage assombri par l'inquiétude - une jeune fille dont les lèvres s'agitaient, lâchant des vagues et des rouleaux de paroles dont il ne comprenait pas un traitre mot. Puis elle attrapa sa main, le forçant à se lever et à se reposer sur elle, le trainant jusqu'à une usine désaffectée pour le poser devant un bidon où brûlait joyeusement un feu. Il venait de pénétrer dans les ténèbres de l'entre-deux, là où disparaissait la lumière du jour. Un ramassis d'adolescents trop méfiants ou trop dangereux pour se mêler à la société, chassés comme des souris. Le maître mot ? Chacun pour soi.

Méfiant aux premiers abords, il finit par rapidement se mêler à cette faune locale, s'identifiant sans mal à ces jeunes dont les espoirs avaient été trop souvent mis à mal. C'était comme trouver une part de soi-même dans les autres, comme se retrouver face à son reflet ; c'est à leur contact qu'il acquit cette persévérance et cette obstination qu'il possède aujourd'hui. C'est également avec eux qu'il commença les larcins dans les si belles demeures du centre-ville, prenant un coupable plaisir à délester de leurs trop nombreuses possessions ces gens qui ne savaient plus quoi en faire. Enfin, c'est à cette période que son pouvoir s'éveilla - tout d'abord timide balbutiement d'une manipulation légère, il gagna rapidement en force, capable d'éveiller de sortir sans mal d'une demeure sans jamais être pris, quoique souvent identifié. Un piège savamment tissé par les erasers dans le but de venir à bout de la vague de cambriolages qui ébranlaient la ville suffit à lui mettre le grappin dessus - il avait à peine vingt-et-un ans d'après les registres de l'orphelinat.

A cette époque, le seul tatouage qu'il arborait était celui qui court encore sur son visage ; quelques dessins tribaux tracés de la pointe d'une aiguille, du côté droit de son visage, suivant la courbure de sa pommette, généralement dissimulés par une longue mèche de cheveux rarement repoussés en arrière. Lors de l'arrestation, il se laissa docilement trainer avec un insolent sourire, sûr et certain de pouvoir repartir sans encombre en usant de son pouvoir - à cette époque encore il n'avait pas su définir les limites de celui-ci, à tel point qu'elles étaient floues, comme quelque chose dont il connaissait l'existence mais dont il ne parvenait pas à définir les contours. Grand mal lui en prit - en voulant forcer le gardien à lui ouvrir la porte de sa cellule, la douleur se déclencha, signe qu'il avait bel et bien atteint sa limite : s'il pouvait manipuler l'inclinaison existante ou faire naître celle-ci chez quelqu'un, il ne pouvait en aucun cas leur imposer sa volonté si celle-ci entrait en totale contradiction avec ce qu'ils étaient. Ce fut comme une explosion prenant naissance dans son cœur et se répandant avec acuité dans tout son être, lui fauchant les jambes et le laissant gémissant sur le sol.

Quand il se réveilla, il était allongé sur un lit d'hôpital, les poignets et les chevilles attachés, la tête maintenue droite de force et une infirmière penchée sur son bras, une aiguille à la main, visiblement occupée à le mettre sous perfusion. Constatant que son patient s'agitait elle lui adressa un sourire, lui annonçant qu'il devait juste se détendre et que l'intervention sera courte. Vaincu par les drogues, il sombra à nouveau dans un profond sommeil alors qu'un homme vêtu d'une blouse et d'un masque approchait. Son second réveil eut lieu dans une chambre ; tandis qu'il était toujours attaché, un homme entra, lui offrant un horripilant sourire paternel avant de lui expliquer en quelques mots la situation : après son évanouissement dans la cellule commune, divers tests pratiqués sur des échantillons mirent au jour le fait que le gène responsable des pouvoirs était activé chez lui et qu'en conséquence, une puce lui avait été posée.

Une fois remis, bourré de calmants et d'inhibiteurs, il fut rapidement expédié avec ses condisciples, enfermés durant une année et demi pour les nombreux cambriolages dont ils étaient responsables. Une longue année et demi où le caractère du jeune homme, déjà ombrageux à la base, prit un peu plus d'ampleur, devenant presque littéralement mauvais - privé du soutien des siens, de l'appui de son pouvoir, il n'avait plus rien. Il n'était plus rien. Le groupe si uni qu'ils étaient s'était tout simplement désagrégé, trop faible pour résister aux assauts de ces criminels bien plus endurcis qu'eux. La loi du plus fort était celle qui prévalait en prison : il la fit sienne. Si les premières semaines il se laissait faire, se retrouvant régulièrement tabassé dans un coin des douches, il comprit rapidement le fonctionnement de la prison et qui décidait. Mentant, volant, trichant, il ne ploya plus l'échine sous les coups, n'hésitant pas à mettre de côté sa fierté et son amour-propre pour éviter un tabassage en règle. Tant pis pour les autres - il était la seule personne à trouver grâce à ses yeux. Lorsqu'il en sorti, il était quelqu'un d'autre : exit l'adolescent à la grâce fragile et à l'air avenant. L'homme qu'il était devenu... Eh bien, on ne pouvait que sortir écorché d'un tel endroit.

L'idéal aurait été de rentrer dans le rang, de ne jamais plus faire de vagues. Mais trop de rancœur s'était amassée, depuis trop de temps - même si la puce indiquait chaque minutes, chaque seconde où il était, elle n'était pas infaillible. Jugeant que s'en débarrasser immédiatement ne ferait que le freiner dans ses projets, il préféra se faire un peu oublier aux yeux de la société, devenant un banal livreur en centre-ville qui charmait les jeunes gens par son sourire un peu effacé, un peu ailleurs - et la terreur des plus âgés qui regardaient avec circonspection ce type tatoué de partout qui pouvait, murmurait-on entre clients, manipuler les sentiments et les émotions. Sans rompre ses liens avec l'entre-deux, l'evolve commença à tendre l'oreille. Oh, bien sûr, les confidences n'affluèrent jamais - après tout, il était un evolve et de ce fait, rares étaient les gens à lui faire totalement confiance. Mais il pouvait leur faire relâcher leur méfiance - oh, rien du tout, juste quelques instants, quelques fractions de seconde qui leur laissait croire que personne ne pourrait les entendre.

Et c'était ces deux, trois informations glanées aux hasards, tirées tranquillement de la bouche de ces gens, avec son air de ne pas y toucher, doux et tranquille... Ce fut avec ces quelques informations qu'il fit son chemin. Savoir qui approcher, qui éviter, à qui faire du chantage... Autant de précieuses informations qu'il stockait méthodiquement, se frayant doucement sa route parmi la petite pègre de la rue, puis du quartier, grimpant lentement les échelons sans jamais tremper trop visiblement dans les histoires louches. Impossible d'aller plus loin avec sa puce, son fardeau : son prochain objectif serait inévitablement de s'en débarrasser. Alors seulement il pourrait songer à se venger convenablement.

Spoiler:

POUVOIR
type d'evolve : connu  – hors-la-loi – illégal – dormant
pouvoir : Hypnose ; Manipulation des sentiments
effet(s) du pouvoir : Matthias possède le pouvoir de contrôler les sentiments d'autrui. Plus précisément, il a la capacité d'appuyer ou d'inhiber les inclinaisons naturelles que les gens peuvent avoir ; même s'il ne s'agit que d'une fraction de sentiment, une sensation vite évanouie, son pouvoir a la capacité de s'engouffrer dans cette faille de quelques millièmes de secondes pour agir et renforcer ou atténuer ces impressions. Pour autant, il lui est impossible d'imposer sa volonté aux autres ou de faire naître quelque chose qui n'aurait jamais existé ; s'il tente de procéder à une telle pratique, eh bien... Advienne que pourra, n'est-ce-pas ?
effet(s) secondaire(s) : Utiliser un tel pouvoir n'est pas sans effets indésirables, cela va sans dire - à mesure qu'il profite, qu'il use et qu'il abuse de ce pouvoir que certains considèrent comme un don, c'est un peu comme s'il perdait de ses propres sentiments, de sa propre humanité. Ressentir autre chose que de l'indifférence est devenu un peu plus dur au fil des années. Si au jour d'aujourd'hui il n'utilise plus qu'avec parcimonie son pouvoir, c'est un peu par crainte de ne plus être capable de ressentir. De plus, au fil des années, l'utilisation de ce pouvoir, s'il ne déclenche plus les violents maux de tête et d'estomac du début, a commencé à avoir des effets plus pernicieux : saignement de nez, faiblesses dans l'ensemble du corps. Enfin, s'il tente encore une fois d'imposer sa volonté à autrui, il sera bloqué par ses propres limites ; le contrecoup sera d'une violence inouïe et laissera très probablement son corps ravagé par la douleur.  


la chose derrière l'écran


pseudo : Livia °^°
âge : 21 ans, toutes mes dents, merci °^°
comment t'as atterri ici ? J'ai construis cet ici avec mes petites mains (au nombre de beaucoup) et avec tout mon amour °^°
critiques / remarques / déclaration d'amour / suggestions / cookies : J'aime ce petit staff qui nous a enlevé une sacré épine du pied en prenant une part active à la mise à jour *-*. Et je vous interdis de dire que ma fiche est longue, d'manière personne va me lire Very Happy.

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